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Retour de soirée : une fête au Sisyphos

Sisyphos… Loin de l’ambiance intimiste du Golden Gates, Sisyphos m’a irrévocablement envouté. Mon avis concernant une nouvelle sortie programmée le Dimanche 15 mai, était plutôt mitigé… On venait de rester debout huit heures d’affilées, le jour suivant nous nous sommes amusés à arpenter les rues berlinoises, le quartier de Neuköln, de Kreuzberg, on s’est même perdus dans le fabuleux Karneval der Kulturen.

 
Et tout ça en ayant dormi quatre heures… Il n’y a pas de doute, nous étions bien à Berlin!
Mon engouement festif berlinois avait fini par s’essouffler, le corps ne suivait plus… Cependant une petite voix intérieure me murmurait à l’oreille, qu’il fallait y aller ce soir, dans ce lieu tant plébiscité par mes amis.
Nous sommes arrivés devant la porte d’entrée principale, ornée de deux canards de profil, encore somnolents.

Le premier sentiment que j’ai eu en pénétrant dans Sisyphos était à peu près le même, que celui quand tu as dix ans, que tu ouvres ton cadeau d’anniversaire et que par chance c’est pile le souhait que tu attendais.

sisyphos-berlin
 
Le premier sentiment que j’ai eu en pénétrant dans Sisyphos était à peut près le même, que celui quand tu as dix ans, que tu déballes ton cadeau d’anniversaire et que par chance c’est pile le souhait que tu attendais.
Ma fatigue s’était volatilisée, j’étais émerveillée par cet endroit enchanteur.
J’avais de nouveau le corps en action, l’esprit revigoré.
J’étais aux Temples des surprises, « Au pays imaginaire de Sisyphos ».
L’espace du club est organisé en un cercle (plus ou moins) concentrique, “les maisons sonores“ font office de différentes scènes où l’on peut écouter divers sons electro/techno/house/deep etc (le but n’étant pas de définir tous les genres) L ‘intérêt du concept étant justement d’amener cette diversité sonore et de faire découvrir des ambiances hétéroclites.
 
sisyphos-wintergarten




Premier dance floor “Wintergarten“, situé proche de l’entrée, attire considérablement les foules. C’est une sorte de cabane de bois, aux influences tropicales. Lieu sans prise de tête, convivial, des lampes à franges, années trente, aux ampoules fluorescentes, décorent et animent l’espace. La musique est en adéquation avec celui-ci, c’est une premiere bonne entrée en matière car le soirée s’annonce longue.
 
En m’éclipsant, le temps de reprendre mon souffle, je me suis posée sur une palette échouée sur une plage de sable chaud. Je pouvais avoir une vue générale, une vague de réminiscences régressives frappait ma mémoire. Un esprit de fête foraine erre définitivement, le décor est unique, les lumières sont chaleureuses, nous accompagnent tout au long du périple.
De retour sur le lieu du « crime », j’ai décidé de changer de monde, je suis passée par ce couloir vêtu d’ampoules suspendues qui annonce la transition dans un nouvel espace temps.
Le son était plus brut, plus sourd, l’ambiance plus sérieuse, je me trouvais dans la salle sombre du Sisyphos.
 

 
La dernière scène que j’ai choisie se trouvait… je ne sais plus où !? Tout ce que je sais, c’est qu’elle était démente. Ma pauvre mémoire ne se souvient plus du nom du Dj, mais j’ai quand même reconnu un mix de Rampue. Enorme coup de coeur pour ce set qui a arrêté le temps et a ravi mon coeur. C’est à ce moment là, que « le lapin blanc » m’a rappelé à l’ordre, et telle l’Alice du Sisyphos, je me suis enfuie l’âme comblée de Bonheur.
 

DAS WAR GEIL !

EVA

Site officiel de Sisyphos

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