A la fois nocturne, tendu et mélodique, « Metropolis » évoque le clair obscur avec les timelapses des villes la nuit et les phares des voitures qui dessinent des halos lumineux dans l’obscurité.
Image mise en avant : Capture d’écran, extrait du clip © Birrd – « Metropolis »
Auteur d’une musique électronique qui peut autant se danser dans l’obscurité d’un club qu’être écoutée sur une plage ensoleillée, Stefan Vogel (l’oiseau en allemand) a particulièrement bien choisi son pseudo de producteur faisant décoller : Birrd.
Il dévoile en live des harmonies cosmiques, où des enregistrements de sons de la vie de tous les jours sont triturés et réassemblés pour faire naître une version toute personnelle de la techno, profondément mélodique.
À propos de Birrd:
Imaginez un style de musique électronique parfait pour danser dans un club sombre ou se prélasser sur une plage ensoleillée, et vous avez imaginé le premier album de Birrd, avec ses harmonies cosmiques et ses sons reconstitués du monde réel qui se combinent pour former une version très personnelle et profondément mélodique de la musique des machines.
La curiosité – une approche distincte de la vie – donne naissance à de nouvelles formes d’expression, qui créent à leur tour de nouveaux désirs. Dans le cas de Stefan Vogel, 30 ans, alias Birrd (la version anglicisée de son nom de famille allemand), la curiosité a favorisé la découverte. Avec le lockdown des covides, l’occasion était idéale pour se consacrer à sa passion : une musique électronique mélodique, à la fois décontractée et rêveuse, mais avec du swing, évoquant des scènes aussi disparates que la côte corse et la skyline de New York, qui font partie des nombreuses inspirations de cet artiste franco-italo-américain.
Birrd a le voyage dans les veines, d’où son désir permanent d’aller vers de nouveaux horizons. Rien ne le prédestinait pourtant à devenir un compositeur de techno émotionnelle et énergique. Ses débuts d’enfant au piano et à la flûte à bec se sont transformés en un engouement adolescent pour le blues de la guitare et du clavier et pour jouer dans un groupe. Lorsque le groupe s’est séparé, il s’est tourné vers la composition avec des machines, partant de motifs simples pour créer des sons magnifiques. S’étant défait de sa croyance initiale selon laquelle la musique électronique devait nécessairement être brutale et bruyante, il a incorporé les influences qui ont coloré sa musique depuis lors, notamment les guitares de Pink Floyd, Worakls, NTO, Joris Delacroix, les synthétiseurs de Rodriguez Jr. et la mélancolie de Stephan Bodzin.
Quatre années passées à Munich l’ont exposé à la scène techno locale et ont confirmé son véritable amour : les mélodies, les progressions harmoniques, la combinaison de l’épique et du sensible, où l’envie de danser n’est qu’une des nombreuses réactions possibles.
Birrd est une personnalité paradoxale, un voyageur attaché à sa base rouennaise, un compositeur de musique électronique aussi à l’aise dans une grande salle que dans son salon, flirtant avec la techno mais sans la morosité, plus de synthé que de platines. Lorsqu’il ne produit pas de musique pour des publicités commerciales ou des applications de méditation, il s’applique à mélanger diverses facettes d’une culture jusqu’alors éloignée. Il code son contrôleur MIDI, se tenant à l’écart des préréglages d’usine et cultivant ses propres sonorités, qui vont du ressac d’une plage au changement de vitesse d’un vélo. À travers des boucles harmoniques, des racines techno claires aux mélodies inspirantes, Birrd transmet sa passion avec éloquence.
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