Adam Beyer continue de repousser les limites de la techno avec des éléments divers tout en restant fidèle au rythme, avec un nouvel EP de deux titres, Don’t Go, qui sort le 11 octobre 2024 sur son label Drumcode.
Reprenant là où il s’était arrêté avec son précédent EP solo acclamé Ghost Kiss et sa récente collaboration avec Vintage Culture, le producteur suédois et patron du label Drumcode livre deux titres aux proportions épiques, marqués par une utilisation créative d’échantillons et de traitements vocaux, créant une couche supplémentaire de puissance rampante qui peut être à la fois spatiale et machinale, tout en étant organiquement humaine.
« Don’t Go », le titre principal, démarre avec des éléments spatiaux de hoover et de doppler FX, maintenant une poussée affirmée et exigeante vers l’avant, mais bientôt dominée par le sample vocal, un chœur afro-vibe de deux lignes de voix mélangées traitées comme un riff, une mélodie, une construction à travers le grand breakdown jusqu’à une chute gigantesque. Le modèle d’appel et de réponse du sample est compulsivement engageant, triomphant et sans cesse accrocheur, tout en conférant une sensation organique et atavique habilement enchevêtrée avec la percussion.
Ensuite, « Tool Of Thought » est d’une saveur plus futuriste cette fois, avec une attaque percussive complexe de battements claquants, de charlestons sifflants, de basses métalliques et de notes de sirènes qui renforcent l’ambiance dangereuse et inquiétante de l’album. Les récentes expériences de Beyer avec les vocodeurs créent ici une voix profonde et sombre. Impossible de ne pas danser sur ce morceau.
Non content de se reposer sur ses lauriers, le roi de la techno Beyer continue d’évoluer, et les réactions lors de sa tournée actuelle dans les principaux festivals du monde entier montrent clairement que les fans, anciens et nouveaux, sont plus que prêts pour cette itération particulière de sa brillance.
À propos d’Adam Beyer :
Adam Beyer occupe une place de choix parmi les quelques créateurs techno qui sont restés au sommet de leur art depuis les années 90. La carrière du Suédois, qui s’étend sur trois décennies, est un impressionnant déploiement d’innovation et d’expansion constantes et tournées vers l’avenir. Adam Beyer s’est produit à plusieurs reprises dans presque tous les clubs et festivals du monde, il est le premier à avoir fait 100 apparitions aux Awakenings, il a fait deux passages à l’Essential Mix de Radio 1 et une entrée dans la série de mixes de Fabric, il a construit un vaste catalogue de disques essentiels, sortis sous différents pseudonymes, et a lancé trois labels, dont le gargantuesque Drumcode, une marque qui domine le monde avec une émission de radio syndiquée, une émission hebdomadaire sur les plateformes de streaming et des événements à l’échelle mondiale.
La vocation de Beyer a débuté lorsqu’il a galvanisé l’émergence d’une nouvelle vague de techno européenne au milieu des années 90, avec des sorties sur Planet Rhythm Records et l’emblématique label Drumcode. L’impatience de l’adolescence l’a poussé à lancer son label en 1996. Avec une vaste pile de ses disques prêts à sortir et désireux d’accélérer le processus de sortie, Beyer a investi de l’argent dans une entreprise qui donnerait plus rapidement à ses morceaux un terrain de jeu. Drumcode ne tarde pas à se développer à une vitesse supersonique, son propre matériel à haute tension étant publié aux côtés des premiers disques de Cari Lekebusch, Joel Mull, Marco Carola, Henrik B et Hardcell.
Il n’y a pas de plus grand label ou de plus grande marque de techno que Drumcode. Il est depuis longtemps le point d’entrée dans la techno, et a permis à des millions de ravers d’y accéder. Une liste impressionnante d’artistes figure dans un programme ininterrompu d’événements durables dans le monde entier, dont le point culminant a été la tenue pendant deux ans de son propre festival en plein essor.
Drumcode a déjà dépassé sa 250e sortie – une collaboration historique qui a permis à Kevin Saunderson de faire revivre son moniker E-Dancer pour le remixer. Célébrant les origines de la techno, Beyer s’est une fois de plus engagé à respecter le son, à maintenir son intégrité et à faire avancer les choses avec une sélection variée d’artistes, dont Robert Hood, DJ Mink, Amelie Lens, Len Faki, TYGAPAW, DJ Bone, rRoxymore, Bart Skills et Layton Giordani.
À propos de son label, Adam Beyer a expliqué :
« La techno est plus diversifiée qu’elle ne l’a été depuis longtemps. La scène underground est de nouveau florissante. J’ai créé Drumcode en tant que mouvement de contre-culture, alors c’est encourageant de voir l’énergie qui s’en dégage – ce sentiment de jeunesse punk qui se répercute à nouveau sur la techno. »
Véritable tête d’affiche de festivals, ses prestations sur la scène principale repoussent constamment les limites des possibilités sonores et visuelles. La diligence et le dévouement de Beyer à préparer habilement chaque set est ce qui alimente sa capacité à cultiver des environnements de clubbing qui sont constamment en ébullition avec l’euphorie. Les clubbers qui se rendront à Ibiza en 2023 bénéficieront de ce traitement spécial grâce à la résidence de 10 semaines de Beyer au Hï Ibiza, dans la salle principale, aux côtés de son compatriote suédois Eric Prydz. Il dirigera également une autre résidence au M2 Miami – la dernière création de l’équipe derrière Ultra, sera la tête d’affiche de deux soirées à Coachella, fera une tournée en Afrique du Sud et en Amérique du Sud, et participera aux festivals Tomorrowland, Awakenings, Creamfields, Junction 2 et bien d’autres encore.
Commander/streamer l’EP Don’t Go d’Adam Beyer via Drumcode
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Tracklis de l’EP Don’t Go:
01. Adam Beyer – « Don’t Go »
02. Adam Beyer – « Tool Of Thought »
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