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L’album Troisième Sens de Madben à nouveau remixé par Josh Wink, AVNU, Alinka et Avision via Ellum Audio



Quatre remixes de Josh Wink, AVNU, Alinka et Avision extraits du superbe album Troisième Sens du producteur techno Madben via Ellum Audio sont parus le 8 septembre 2023

 
Le coup d’envoi de cet ensemble fantastique est donné par Alinka, née en Ukraine, mais basée à Berlin. Elle est aujourd’hui à la pointe de la scène après avoir sorti de gros albums comme Rekids et Live at Robert Johnson. Elle est une habituée des lieux emblématiques tels que Berghain/Panorama Bar, Circoloco et Smart Bar et transforme « Addicted » en un morceau de house lourde avec des tambours percutants et des lignes de base légères. L’acide est pulvérisé sur des synthés plus chauds, ce qui en fait une véritable arme pour les heures de pointe. Le suivant est Josh Wink, un artiste électronique légendaire qui dirige le label Ovum et qui a toujours créé certains des plus grands morceaux de house et de techno. Il transforme « 1AM At A Rave » en plus de sept minutes de profondeur électronique scintillante, avec des leads trippants et une véritable intensité de synthétiseur qui se développe jusqu’à un pic explosif.
 
Le DJ et producteur new-yorkais Avision a sorti des EP tels que « Innocence » sur ce label, tout en recevant le soutien d’Adam Beyer et de Chris Liebing pour sa techno new school. Son remix de « Circuit Breaker » est une affaire épaisse et texturée avec des tambours très lourds. Des synthés puissants s’élèvent dans le mix à côté d’un acide bouillonnant, ce qui en fait un classique du cœur de la piste de danse. L’artiste écossais AVNU est un autre habitué du label qui a sorti son album ‘Tough To Love But Worth The Effort’ l’année dernière. Il transforme ‘1AM At A Rave’ en un morceau sombre et atmosphérique avec des éclairs de synthétiseurs stroboscopiques et des leads rapides qui déchirent la batterie électro croustillante. Il s’agit d’un ensemble essentiel de reprises variées qui apportent une nouvelle direction au superbe matériel d’origine.



À propos de Mabden :

 

© Anormalband

 
 

Considéré par Trax Mag comme le dernier espoir de la techno, Madben a enflammé ces 3 dernières années les plus grands dancefloors de France et d’Europe : Berghain (DE), Awakenings (NL), Kilometre25 (FR), Berns (SWE), Printworks (UK)…

 
 
De sa jeunesse dans le Nord de la France, Madben a gardé un penchant pour la culture DIY et un surnom qui sent encore l’entrepôt ! Le Lillois a connu la techno dès ses débuts. Dans les années 90, il suit cette nouvelle scène via les flyers qu’il récolte chez les disquaires. Avec ses potes, il passe des nuits et des nuits en Belgique, au Fuse de Bruxelles, aux soirées Kozzmozz de Gand ou dans les usines désaffectées de Courtrai, un territoire parfait et libre pour écouter le meilleur du son de l’époque. Ce style de vie l’a évidemment poussé, avec d’autres activistes, à organiser leurs propres soirées, à Lille et dans les environs.
 
Après avoir entendu et vu de grands noms sur scène ; Dave Clarke et sa dextérité héritée du hip-hop, la folie des lives de Speedy J ou les mixes extraterrestres de Jeff Mills ou de Green Velvet, Benjamin se précipite. Dans sa chambre, il partage avec d’autres copains son premier Technics MKII en bois tourné, passant des heures à essayer d’assembler des disques comme on le faisait à Detroit. Règle d’or : le manque d’argent encourage le partage et les idées. DJ en herbe au début du millénaire, l’année 2004 marque un tournant pour Madben et sa ville, Lille, nommée capitale culturelle de l’Europe. La techno s’installe dans la ville et influence de nombreux jeunes lorsque des artistes de renom viennent jouer : The Hacker, Ivan Smagghe, Optimo ou Superpitcher.
 
Plus tard dans la décennie, Madben a commencé à produire ses propres trucs, une étape naturelle après des années de DJ et d’interactions. En 2010, il investit ses économies dans un studio rudimentaire : une paire d’enceintes, un moniteur, un clavier MIDI et un ordinateur avec Reason et Ableton. Passionné par les sonorités de Blueprint, Purpose Maker ou Axis Records, soufflé par la technique d’artisans techno comme James Ruskin ou Surgeon, Madben peaufine sa musique et la diffuse en temps réel sur Soundcloud. Motivé par ses amis, il envoie quelques démos à Laurent Garnier qui lui répond instantanément : » Killer ! « Garnier diffuse l’un de ces titres lors de son émission de radio sur Le Mouv, It is What It Is. Peu de temps après, les compteurs de Madben s’affolent et Astropolis Festival, une institution électronique française, l’approche lorsqu’ils envisagent de lancer leur propre label de musique.
 
La course ne fait que commencer. Madben s’installe à Paris en 2012, sort quelques maxis sur des labels anglais et compose même des musiques pour la télévision via Cézame. Tout est bon quand on est de bonne humeur. Avant de devenir plus fou, ses premières productions étaient mélodiques et progressives. Pour lui, la techno a toujours été un jeu entre le battement et le sourire. Il a appris entouré de machines, assemblant son poste de travail pièce par pièce, alliant vintage et modernité. La bonne recette ? Deux tiers de matériel et un tiers de plug-ins. Madben n’est pas effrayé ou impressionné par la technologie, il joue avec elle, l’apprivoise. Il pourrait parler de ses instruments préférés pendant des heures, que ce soit la boîte à rythmes Electron Analog Rytm, le synthétiseur Kill Patrick Phenol, certains modules Euroracks ou les bons vieux Moog et Modor (un belge !).
 
Total techno man, à l’aise dans une cabine de DJ, dans son studio ou lors d’un pur live, Madben avait besoin d’un 1er album. C’est chose faite avec Fréquence(s), sorti en 2018 sur Astropolis Records. Avec ce full-length définitif, il consolide sa techno clair-obscur, célèbre ses mentors (Laurent Garnier et Manu Le Malin, tous deux invités) et offre un featuring à l’artiste Rebekah Warrior. Dans la foulée, les portes des festivals et des clubs européens s’ouvrent à lui et l’amènent à rencontrer ses nouveaux alliés internationaux : Maceo Plex le recrute dans son équipe (Ellum audio family). Avec un premier concert réussi au Berghain en 2019, juste avant la crise sanitaire, Madben a obtenu de nouvelles perspectives pour l’avenir. Récemment, il s’est fait remarquer lors de ses derniers dj sets à Printworks à Londres, Awakenings à Amsterdam ou encore à Berns à Stockholm. Sa fougue et son ambition, combinées à son public de tous âges, prouvent que cette musique a toujours été et est encore pour tout le monde. 2022, devrait être une année forte pour le Français puisqu’il sortira son deuxième album ! Qu’on le veuille ou non, la techno est bien vivante.






 

 
Tracklist :
 
A1. Madben – « Addicted » (Alinka Remix)
A2. Madben – « 1AM At A Rave » (Josh Wink Remix)
B1. Madben – « Circuit Breaker » (Avision Remix)
B2. Madben – « 1AM At A Rave » (AVNU Remix)
 
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