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MOGO : l’interview

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Pour la sortie de son premier LP The Album sur son label Tlaloc, le producteur mexicain MOGO nous offre une interview bien comme on les aime et un podcast 100% exclusif.
Have a nice trip.
Lancez le podcast et lisez l’interview.

BastoElectro : Hello Mogo, Como estas?

Salut ! Tout est ok pour moi avec cette opportunité de présenter mon travail. Ce que j’espére, c’est que ça va plaire à la France.

Tu peux te présenter ?

Je m’appelle Arturo Jimenez. On m’appelle MOGO depuis mon enfance. MOGO, c’est le dinimutif du surnom de mon père « Mogono ». Je suis né pour faire de la musique.

Tu es un producteur de musique au Mexique, raconte-nous ton histoire ?

La musique m’a toujours accompagné. Quand j’étais petit mon père m’a initié à la musique dès l’âge de 3 ans avec toute la culture folklorique mexicaine.
Ensuite, j’ai commencé à jouer de la guitare vers 8 ans et un jour j’ai entendu les Pink Floyd et ma vie n’a jamais plus été comme avant.
Je remercie mes parents qui me supportent et m’ont aidé à me professionnaliser dans la musique. J’aurai toujours de la gratitude envers eux.

Je suis un producteur de musique et j’ai eu l’occasion de m’exprimer uniquement à travers la musique électronique.

Quel genre de musique tu aimes écouter et pourquoi ?

J’aime la musique des années 60 et 70 comme le Rock progressif, le Blues, la Walking Bass et la musique concréte. J’aime quand les gens expérimentaient avec leurs synthés pour la première fois. Je pense que nous vivons actuellement dans la mauvaise ére.

L’année dernière j’avais commencé à faire des enregistrement avec un groupe de musique qui jouait du rock anglais et je mixais avec eux des disques comme Kraftwerk et Jean-Michel Jarre et à un moment, j’ai réalisé que travailler avec certaines personnes était assez difficile à gérer en matière d’égo. Donc actuellement je fais de la musique techno et seul.

J’ai vu que tu as beaucoup de matériel pour produire et remixer ? Quelles sont les machines que tu utilisent pour créer ?

J’utilise Ableton Live contrôlé par le Cntrl R de Livid Instruments, une Groovebox Roland Mc-303, un clavier DSI (Dave Smith Instruments) Mopho, un synthétiseur analogique Arturia MiniBrute, un synthé Blofeld de Waldorf et une console digitale : Presonus Studio Live 16.4.2.

tlaloc records

De nombreux titres des morceaux que tu produis sont assez sombres et introspectifs comme le titre I see the darkness between ou encore celui-ci : A trip to my subconscious… C’est ton inspiration ?

Comme d’autres, j’ai un côté sombre et sinistre, biensûr dans la vie de tous les jours je reste toujours mesuré dans cet équilibre : de mon côté sombre à celui plutôt joyeux, lumineux je dirai.
Je laisse la lumière me guidée dans les bonnes actions envers les autres. Je suis assez spirituelle et je crois en dieu. J’utilise la musique pour m’exprimer et il y a des choses qui se retrouvent dans le côté sombres chaque personne, je laisse évacuer tous mes sentiments dans chaque production que je réalise.
Quelque fois mes problèmes fabriquent ma musique.
Je réalise tout en un morceaux et après je suis apaisé dans ma vie.

Il y un côté Rock n’ Roll en toi, c’est ton look je crois…

Il y a certaines personnes qui me disent : « Tu ne ressemblent pas a un dj ou un producteur de musique électronique. » Je ne nie pas mes influences Rock des années 70.

J’ai bien l’impression que tu es un fan de Marc Houle, tu as remixé des morceaux de lui dont Gimme Gimme et Girl One… Dis-nous quels artistes t’inspirent ?

Oui , je suis un grand fan de Marc Houle… Et il y en a d’autres aussi comme Miles Davis, Pink Floyd comme je te l’expliquais plus haut, The Doors, Led Zeppelin, Jean-Michel Jarre, Kraftwerk pour les anthologiques. Dans le registre electro, j’aime Click Box, Colder, Magda, Plastikman, Dominik Eulberg, Troy Pierce, JPLS, Gabriel Ferreira pour ne citer qu’eux…
Actuellement je fais des études pour devenir ingénieur du son. Quand je suis entré à l’université, je me suis fais un très bon ami Alexander King, avec qui nous avons créé le projet Low Db’s. Mon ami Alex est retourné chez lui au Canada et il m’a parlé d’une soirée qu’il a fait, elle s’appelait « Black Room » et beaucoup de tracks du label M-nus ont été jouées.
À ce moment là j’ai décidé de quitté mon groupe de rock anglais et me concentrer sur mon projet MOGO, influencé principalement par les labels Items & Things et M-nus Record.

mogo-tlaloc-records

Tu as signé quantité de tracks sur de nombreux labels comme Timbral, Ninefont, Shinocs Music ou encore Plunk et biensûr sur ton label Tlaloc… Félicitations. Parles-nous de ton travail et tes collaborations ?

La collaboration que j’ai faite avec Diego Ferrey aka MRDIE, un ami argentin, m’a beaucoup aidé dans le business, les relations et travailler avec des labels.
The Album, mon LP, est un concept très expérimental et obscur que je viens de réaliser et il est sorti ce vendredi 13 Février, la date était crucial pour le lancement de mon album.
Tlaloc Records, c’est un label que j’ai fondé avec Isaias Huitron, un ami d’enfance, avec un tout autre point de vue. Tlaloc, c’est mon regard sur la cosmologie américaine avant la conquête espagnole. Tu peux écouter nos productions sur Beatport et Soundcloud.

Ok, on écoutera ça. Et tu as aussi co-produit pas mal de morceaux, comment ça s’est passé avec les artistes avec qui tu as bossé ?

La plus part du temps je fais ça en ligne. Nous partageons nos sessions Ableton. Je propose les principales idées et ensuite je laisse de l’espace sur ma piste pour qu’ils finissent le morceaux et je le masterise.

C’est vrai tu dois plutôt bien manié tout ça avec ta formation. Comment va la scène électro au Mexique ?

Beaucoup de gens sont assez ouverts pour écouter de la musique électronique. Au Mexique il y a énormément de producteurs et djs et surtout il y a des spots incroyables pour faire la fête.
Mais c’est vrai que la scène Underground reste très limitée, ce sont les clubs et les Festivals qui sont plus prisés.

Ok. C’est quoi ton mot préféré ?

Chingon.

Juste un dernier truc à dire à toutes celles et ceux qui vont te lire et écouter ton podcast ?

TRANSCENDS !

Merci MOGO pour avoir discuté avec nous. Tu reviens quand tu veux sur Pépites Troniques. See you bro.

Écoutez le podcast exclusif de MOGO Now!

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