Charlotte de Witte est devenue, en quelques années, l’une des DJs nouvelle génération techno les plus acclamées au monde. Son parcours irréprochable lui vaut, à l’aube de ses 30 ans, d’être le nouvel espoir féminin de la scène underground mondiale ; si ce n’est pas déjà le cas. Son style, son attitude et son expérience démontrent que Charlotte De Witte est une artiste complète qui ne cesse d’évoluer au gré des années. Découvrez son parcours et ces choses qui font de cette DJ productrice la plus brillante de sa génération.
Image mise en avant : © Marie Wynants
Née à Gand en Belgique le 21 juillet 1992, Charlotte de Witte, fille unique, coule une vie paisible et douce auprès de ses proches. Son père, travaillant dans l’industrie musicale chez EMI, plonge alors la jeune Charlotte dans cet univers qui sera le sien deux décennies plus tard, en 2010. Pour l’heure, Charlotte de Witte est une fille comme les autres qui vit une vie épanouie ; qui sort avec ses amis et étudie à la faculté. Quand un événement tragique survient et vient faire réveiller en elle, la DJ techno qui sommeille en elle.
À quel âge Charlotte de Witte est devenue DJ ? Quel est la nourriture préférée de la DJ ? Ou encore avec qui Charlotte de Witte est en couple ? Toutes les questions que vous vous posez et bien plus sont à découvrir dans cet article relatant 6 choses qui marquent le parcours exceptionnel de Charlotte de Witte.
01. Charlotte de Witte se lance dans la musique après un accident grave
En 2009, alors âgée de 17 ans, Charlotte de Witte est victime d’un accident de la route sur son scooter. Les séquelles sont lourdes. La jeune femme est alors contrainte de rester chez elle, seule dans sa chambre et la majeure partie de sa journée alitée. Toutefois, sa compagnie d’assurance indemnise la jeune conductrice accidentée en lui versant une importante somme d’argent.
Une fois cet argent en sa possession, elle le réinvestit dans ses premiers équipements de DJing. Elle agence ainsi, dans sa chambre, son premier home studio composé de deux platines CDJ, un mixeur Pioneer et un MacBook pour la production. C’est ainsi que les journées de Charlotte de Witte sont rythmées au grès de son apprentissages sur ses nouvelles machines. Commence alors une nouvelle vie basée sous le signe de la production musicale. Sa passion pour la musique électronique était née.
02. Raving George est le premier nom d’artiste de Charlotte de Witte
En 2010, soit un an après ses débuts, Charlotte de Witte, à peine majeure, se fait connaître en en mixant dans des soirées de sa ville sous le nom d’artiste Raving George. Un pseudonyme masculin « passepartout », mais réfléchi par la jeune DJ qui révélera lors d’une interview donnée au webzine et collectif féministe et lesbien parisien du même nom, Barbieturix, que le choix de Raving George lui permettait de se faire reconnaître en tant qu’artiste, sans ambiguïté sexiste ou autres discriminations : « Je voulais que les gens me bookent pour ma musique, mon travail, ni plus ni moins. »
De plus, nous lisons, via sa page Discogs.com, la description suivante :
Traduction en français de la description via Discogs.com :
« George » est un nom assez fiable. Je veux qu’un ‘George’ vienne installer ma salle de bain, réparer ma voiture, commander ma flotte de guerre. Vous pouvez toujours compter sur un George. Un George a fondé les États-Unis d’Amérique, créé Star Wars, chanté Karma Chameleon et inventé le Lean, Mean Fat-Reducing Grilling Machine. Le chien de Ryan Gosling s’appelle même George FFS. George fait avancer les choses. »
Un an plus tard, en 2011, Raving George gagne le concours « Red Bull-Elektropedia » organisé par l’émission Studio Brussels. En tant que vainqueur, elle est invitée à ouvrir le festival Tomorrowland sur la scène principale cette même année et elle obtient une résidence de la station de radio pour l’émission, le site web, Stubru.be.
De plus, sous l’alias Raving George, la productrice belge signe de nombreux EPs dont
son premier comprenant deux tracks intitulé Monodon/Monoceros via Bad Life en 2012, suit Obverse via Crux Records en 2013, puis la productrice revient chez Bad Life avec un second deux titres « Slaves / Alternate » (2014). Enfin en 2015, Raving George cosigne « You’re Mine » avec Oscar And The Wolf. Ce track la propulsera sur le devant de la scène.
Après avoir fait ses armes sous l’alias Raving George, l’artiste se produit sous sa vraie identité. Pour Charlotte de Witte, les choses sérieuses peuvent enfin commencer.
03. Charlotte de Witte voue un amour inconditionnel pour la techno des années 90’s
Le genre de musique que Charlotte de Witte aime est la techno. Fan depuis la première heure des producteurs tels que Chris Liebing, Ben Klock, Dax J, Developer, Amotik ou encore Len Faki, Charlotte de Witte s’inspire de ces figures emblématiques de ce mouvement pour façonner son style et offrir au monde une techno qui lui ressemble.
Au fil de sa carrière, elle développe un goût prononcé pour la techno des années 90, celle des débuts du mouvement. Et la productrice belge le fait savoir en remixant dès 2017 un classique qu’est « The First Rebirth » de Jones & Stephenson paru en 1993 via le label Belge Bonzai Progressive. Un travail de style qui demande beaucoup de précision et de talent à l’artiste pour ne pas trahir l’esprit trance et festif de ce morceau d’anthologie.
04. Charlotte de Witte adore manger des sushis, mais pas que…
La star belge de la techno est fan de nourriture. Mixer et manger fait partie de son life-style ! Même si les sushis restent son péché mignon, il n’en est pas moins que la DJ découvre des goûts et des saveurs authentiques lorsqu’elle voyage aux quatre coins du monde !
Regarder la vidéo ci-dessous, postée par l’artiste Techno via son compte Twitter en 2019. Outre les sushis et les makis qu’elle aime déguster, c’est la sauce soja qui accompagne ces bouchées de poissons crus au riz qui la fait kiffer. En effet, nous voyons Charlotte de Witte à l’arrière d’un taxi se délecter d’un petit flacon contenant cette sauce si précieuse à ses yeux. En effet, la description de la vidéo annonce : « When soy sauce is life » (traduction : « La sauce soja, c’est la vie ».)
When soy sauce is life ✌🏼 pic.twitter.com/KtuatiBJur
— Charlotte de Witte (@CharlottedWitte) September 28, 2019
05. Charlotte de Witte est la boss du label KNTXT
Étape logique, comme toutes DJs internationales qui se respectent, Charlotte de Witte inaugure la création de son label KNTXT, en 2019, pour promouvoir de nouveaux talents en qui elle croit, et pour signer ses prochains morceaux. D’ailleurs, elle marque le coup cette même année en sortant son premier EP d’une longue série nommé Liquid Slow, qu’elle cosigne avec Chris Liebing.
Sa nouvelle empreinte KNTXT permet à la productrice belge de présenter librement l’identité et la musique qui la définit. Charlotte de Witte explique à Mixmag que ce label a été créé pour offrir une techno avant-gardiste alliant « pureté et puissance.. » Sur son label, ont notamment été signés les artistes telles qu’Indira Pagnotto, Onyvaa, Alignment, Monoloc et Amazing Blaze.
06. Charlotte de Witte et Enrico Sangiuliano se sont dit « Oui »
Après de nombreuses apparitions en b2b et un remix époustouflant du classique trance « The Age Of Love » via Diki Records (2021), que les deux icônes de la Techno, Charlotte de Witte et Enrico Sangiuliano, officialisent leur union. C’est via un Tweet paru le 5 février 2021, que les deux stars de la Techno ont annoncé leurs fiançailles. Une bien belle nouvelle pour les fans de la DJ !
Longue vie à Chalotte de Witte et Enrico Sangiuliano et beaucoup de bonheur à leur couple 100% techno.
