Deux mois après une frénétique rentrée rythmée par la sortie du titre « Jealous », Thérèse nous invite à ralentir avec elle et nous blottir dans son dernier single intime et intimiste « Mala Diva » via X-Ray Production.
Une ballade enveloppante, installée sur un beat pop/R&B mélancolique épuré et de subtiles envolées orientales lumineuses (Kengo Saito au sitar). Un titre co-composé et produit par Adam Carpels, co-realisé et mixé par Alexandre Zuliani et masterisé par Benjamin Joubert. Ce morceau traite avec pudeur et lucidité du thème tabou de la maladie – sa maladie, longtemps gardée secrète – qu’elle a personnifiée en créant cette « Mala Diva » (« Mauvaise Diva »). Une façon de l’humaniser autant que de la mettre à distance, soulignant la complexe relation d’un individu à sa maladie. Choc, curiosité, peur, colère, effondrement, déni, apprivoisement, acceptation, et même, appréciation – signe et forme indéniable de guérison.
Par cette chanson très personnelle, Thérèse témoigne de son apprentissage universel. Elle sublime sa maladie pour en faire un message d’espoir, rappelant que c’est derrière nos plus grandes vulnérabilités que résident souvent nos plus belles ressources.
À propos du clip « Mala Diva » :
Le clip, réalisé par Thomas Wood (Chef Opérateur sur «T.O.X.I.C» et «Skin Hunger») accompagne ce propos au plus près. Il met en scène Thérèse et son double « Mala Diva » – une sorte d’étrange reflet sans visage, pourtant étrangement incarné – dans un environnement familier : le sien. Toutes les étapes traversées – de la découverte à la guérison – sont ici condensées en une nuit d’insomnie. Une narration lente et dépouillée pour mieux laisser place à l’émotion et au propos. Tourné de nuit, à huis clos, dans son 35m2, ce film nous plonge dans l’intimité de l’artiste, révélant une autre facette de Thérèse – sans faux ongles ni paillettes – en écho au corps forcément mis à nu par la maladie.
Loin du pathos, « Mala Diva » rappelle l’urgente nécessité de conscientiser le moment présent et de le remettre au cœur de nos choix de vie. Une invitation à se (re)centrer sur soi, à prendre le temps, du recul et pourquoi pas, un peu de hauteur dans cette période tourmentée.
À propos de Thérèse :
Thérèse est une musicienne, styliste, modèle, militante qui tatoue dans le réel son conte des mille et une vies. Elle se définit comme une « femme-arc-en-ciel », elle se déploie entre la pluie et le beau temps. Colorée et insaisissable, nuancée et sans limite. À l’image de son parcours, sa musique est libre, engagée, métissée, populaire et exigeante.
Ses influences musicales sont éclectiques. Les artistes qui l’inspirent sont M.I.A., Sevdaliza, FKA Twigs, Suboi, Skip n Die, Nicolas Jaar, Sega Bodega pour ne citer qu’eux. Elle l’envisage comme une soirée whisky-verveine autour de Belleville. Où mamie twerke en mini-jupe sur M.I.A., avec Alexander McQueen qui la mate tendrement en avalant un sandwich aux sonorités orientales. Où des banlieusards discutent en trois langues, au calme avec le fantôme de Jung, dans une salle de bain carrelée, tapissée de bass music. Mouvements et surprises. Harmoniques ou thermiques. Etayés et sublimés par le producteur lillois Adam Carpels, co-compositeur du projet.
Après son premier EP Rêvalité, c’est au marker fluo que l’artiste multi facettes esquisse la période post-confinements avec son nouveau single dansant et thérapeutique « Jealous ». Le clip offre une métaphore puissante, loufoque et ultra-esthétique de la jalousie sociale ; mettant la musique et la mode au service du processus d’acceptation de soi.
En exorcisant ce sentiment souvent enfoui – car honteux – l’artiste permet d’en rire et de l’huma- niser; dans le but de pouvoir aller au-delà, si bien individuellement que collectivement. Vous l’avez compris, Thérèse est une artiste qui s’obstine à toucher le cœur et le corps, pour faire bouger la tête. Et vice versa.
Streamer le single « Mala Diva » de Thérèse via via X-Ray Production
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